L'écriture inclusive, qu'est-ce que c'est?(voir article)
Lorsque j'exerçais encore, les enfants des classes maternelles qui se retrouvaient dans les coins jeux fréquentaient indifféremment la cuisine, la chambre de bébé, le garage et les petites voitures, la menuiserie...sans se soucier de leur "genre": les garçons changeaient les poupons, biberonnaient, les filles déboulonnaient, réparaient les voitures...
Tout ce petit monde cohabitait sans que quiconque intervienne et sans instructions particulières. Nul besoin de rappeler aux enseignants la nécessité de ne pas enfermer filles ou garçons dans un "genre"!!!Ce terme n'existait que pour la grammaire dans les accords...Les enfants se respectaient, les problèmes du vivre ensemble se discutaient en classe, un règlement s'établissait au fil de ces entretiens et amenait peu à peu les petits au concept de loi. Pourquoi faut-il aujourd'hui au nom des violences conjugales et autres violences intervenir sur ce point? Suffit-il de cela pour résoudre les discriminations et les violences quand elles existent?
Avec cette différenciation du genre, il est aujourd'hui question d'écriture inclusive. Je m'y suis essayée, j'ai vite renoncé devant à la difficulté de cette écriture incohérente, supprimant tout sens au message...
Est-il nécessaire de bouleverser complètement notre langue pour faire admettre une "égalité hommes/femmes"?Il ne s'agit pas d'une petite réforme, mais d'une refonte complète de l'écriture, appuyée sur une philosophie sous-jacente. Alors que les réformes de l'orthographe se succèdent pour simplifier la langue, que l'écriture SMS se pratique au gré d'une écriture intuitive qui se libère des règles pour gagner en vitesse, il semble inconséquent d'ajouter aux apprentissages des graphies supplémentaires qui chassent le naturel du lire pour tous les actes de la vie: lire des recettes de cuisine, des romans, des essais, des poésies, tous supports d'écrits utilitaires ou de loisir/plaisir. Comment faire comprendre, lors des apprentissages, ces intrusions dans un texte cohérent qui perd du coup toute sa fluidité?
Pour faire changer les mentalités, est-ce nécessaire de passer par cette refonte ?
Plutôt que vouloir une "égalité" là où il serait plus opportun me semble-t-il de parler de tolérance et d'acceptation des différences?
Est-ce bien là que doit s'effectuer cette transformation?
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L'écriture inclusive, qu'est-ce que c'est?(voir article)
Lorsque j'exerçais encore, les enfants des classes maternelles qui se retrouvaient dans les coins jeux fréquentaient indifféremment la cuisine, la chambre de bébé, le garage et les petites voitures, la menuiserie...sans se soucier de leur "genre": les garçons changeaient les poupons, biberonnaient, les filles déboulonnaient, réparaient les voitures...
Tout ce petit monde cohabitait sans que quiconque intervienne et sans instructions particulières. Nul besoin de rappeler aux enseignants la nécessité de ne pas enfermer filles ou garçons dans un "genre"!!!Ce terme n'existait que pour la grammaire dans les accords...Les enfants se respectaient, les problèmes du vivre ensemble se discutaient en classe, un règlement s'établissait au fil de ces entretiens et amenait peu à peu les petits au concept de loi. Pourquoi faut-il aujourd'hui au nom des violences conjugales et autres violences intervenir sur ce point? Suffit-il de cela pour résoudre les discriminations et les violences quand elles existent?
Avec cette différenciation du genre, il est aujourd'hui question d'écriture inclusive. Je m'y suis essayée, j'ai vite renoncé devant à la difficulté de cette écriture incohérente, supprimant tout sens au message...
Est-il nécessaire de bouleverser complètement notre langue pour faire admettre une "égalité hommes/femmes"?Il ne s'agit pas d'une petite réforme, mais d'une refonte complète de l'écriture, appuyée sur une philosophie sous-jacente. Alors que les réformes de l'orthographe se succèdent pour simplifier la langue, que l'écriture SMS se pratique au gré d'une écriture intuitive qui se libère des règles pour gagner en vitesse, il semble inconséquent d'ajouter aux apprentissages des graphies supplémentaires qui chassent le naturel du lire pour tous les actes de la vie: lire des recettes de cuisine, des romans, des essais, des poésies, tous supports d'écrits utilitaires ou de loisir/plaisir. Comment faire comprendre, lors des apprentissages, ces intrusions dans un texte cohérent qui perd du coup toute sa fluidité?
Pour faire changer les mentalités, est-ce nécessaire de passer par cette refonte ?
Plutôt que vouloir une "égalité" là où il serait plus opportun me semble-t-il de parler de tolérance et d'acceptation des différences?
Est-ce bien là que doit s'effectuer cette transformation?